Comme perdue dans un bocal. Une mouche qui s'agite. Tourne au carré. Se cogner contre les parois et se perdre dans cette proximité imaginée. Quelque chose d'infranchissable. Et seule l'imagination qui permet un rapprochement. Des mots balancés, jetés par poignée. Ils attaquent, ils attaquent ! Ils bouffent tout de intérieur, ils heurtent et bousculent tout ce qu'ils peuvent. Le mieux, c'est de prendre du coton pour atténuer tout sa. Le bruit de bulles qui éclatent. Sans voir, sa coule. Tu le vois pas mais sa fait mal. Encore. Mettre de la distance et couper les fils un à un. Noir. Dis, c'est fini?
Des papillons de dedans. Dis, tu les sens toi aussi?
Du vide remplis. Avant je savais pas comment c'était remplis. Il va se passer quoi quand sa redeviendras vide? Sa sera encore plus vide? Un trou dans la poitrine et il se balancera, pendu. Sa laissera du noir qui coule, et du rouge aussi. Sa fait peur le noir. Sa fait peur le vide. Sa fait peur plus tard. Sa serait bien que sa reste toujours rempli. Tu sais, plus sa se rempli, plus sa grandi, et plus sa fera du vide.. Même si sa deviens vide maintenant, sa fera du vide quand même. Laisse moi encore un peu de vide remplis s'il te plait.